Alerte lancée auprès du défenseur des droits
"Depuis le mois d'octobre 2024 les CPAM de de Loire-Atlantique et de Vendée testent un logiciel baptisé Arpège vendu à la CNAM par la société SOPRA STERIA pour gérer les dossiers des assurés sociaux de ces deux départements. Ce logiciel censé régulariser les indemnités journalières des personnes en accident de travail, temps partiels thérapeutiques, congé maternité, maladies invalidantes (type cancer), maladies professionnelles… Les dysfonctionnements de cet outil sont tels que les assurés sociaux de ces deux caisses ne perçoivent plus le revenu de compensation auxquels ils et elles ont droit.
Cela engendre des situations dramatiques, car sans argent pour pourvoir aux dépenses du quotidien (payer le loyer, les déplacements, l'électricité, les vacances, les activités des enfants...en bref financer leurs vies), les assurés lésés sont contraints d’emprunter de l’argent à leurs proches, de contracter des crédits à la consommation, de se diriger vers les restos du cœur, le secours populaire, de quémander des bons au CCAS.
Quand les indemnités sont versées, à force de geindre et de pleurer, parfois de menacer (une personne a calculé avoir passé, en six mois, 15 heures au téléphone avec les services de la cpam), elles le sont le plus souvent sous forme d’acomptes repris ensuite sur les IJSS.
Quand une grosse somme tombe, les ennuis ne sont pas finis car une fois les dettes remboursées, ce sont les autres aides sociales qui ne suivent plus (APL suspendus par exemple). Une jeune femme a dû attendre six mois pour se voir verser les ijss liées à son congé maternité. Quand elle a inscrit son enfant à la crèche c’est le tarif maximum qui lui a été appliqué alors qu’elle gagne le smic. Ce bug cache la forêt d’une administration qui ne tient pas compte du problème originel: le logiciel Arpege.
Certaines personnes sont désespérées au point de reprendre même malades, même en traitement, une activité professionnelle car elles n'ont plus de ressources. Nous avons impérieusement besoin de votre aide. Nous sommes trois à avoir fondé un collectif ( ARPEGE, NON MERCI!) pour dénoncer cette rupture de service public manifeste. Nous incitons les gens à aller en référé, mais beaucoup renoncent parce qu'ils n’ont pas les moyens de se payer un avocat. Nous ne savons plus vers qui nous tourner. Les politiques, députés, sénateurs sont au courant, le ministère de la santé aussi mais rien ne bouge. Nous aimerions déposer une plainte collective pour tous les préjudices subis depuis neuf mois, mais nous ne pouvons pas le faire car le collectif est trop récent !!!
Il faut, Mme Hédon que vous nous aidiez.
Toutes les infos en notre possession sont sur le blog https://arpegenonmerci.blogspot.com ou sur la page facebook Les Sinistrés de la CPAM 44&85 Le Groupe PUBLIC
Notre crainte est que des gens au bout du rouleau commettent l’irréparable. Beaucoup menacent de se suicider, agressent verbalement des agents d’accueil de la CPAM. Ce logiciel sème la misère et la colère, il faut stopper ce processus et mettre fin à cette expérimentation.
Merci pour l’attention que vous porterez à notre alerte. Dans l’attente d’avoir de vos nouvelles, recevez nos sincères salutations.
le collectif Arpège, Non Merci!
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